PRESSE
Un café avec Jennifer, avec du sucre et une cuillèrère d’indépendance.
KM NEWS
par Camille Tournier
UN CAFÉ AVEC JENNIFER, AVEC DU SUCRE ET UNE CUILLÈRE D’INDÉPENDANCE
KM News s’est invité lors de la (courte) pause-café de Jennifer Vial qui est aujourd’hui chef d’entreprise. À 29 ans, elle se lance dans la création de son e-shop : « le Comptoir de la tribu @comptoir.de.la.tribu ». Un shop dédié à la vente de pièces originales et intemporelles pour les tout-petits de la naissance jusqu’à 6 ans, choisir le Comptoir de la tribu c’est favoriser l’entreprenariat français. 🇫🇷
C’est autour d’un café, que KM News lui a posé quelques questions, et c’était extrêmement inspirant. Amis lecteurs, cette interview est plus que motivante.
Pourquoi un changement de vie à 29 ans ?
De salariée a indépendante, qu’est-ce qui vous a poussée à créer cet e-shop ?
« J’étais dans la communication et le marketing. J’ai eu envie d’indépendance. Plus jeune, j’ai fait 10 ans de couture. La mode, la couture, les tissus, le sens du détail, ne m’ont jamais quitté. À 28 ans, ma croyance en mes passions et ma bonne étoile m’ont poussé à me lancer. J’ai décidé de me laisser ma propre chance. »
Ce choix d’indépendance, cette expérience de se lancer, qu’est-ce que ça vous apporte ?
« Être indépendante, c’est être face à soi-même. Vous pouvez suivre vos envies, vos objectifs, et faire écho de votre personnalité dans votre travail. Tout dépend uniquement de vous. Ce type de projet est un pari envers soi-même. Ça m’apporte énormément en termes de développement personnel, on est face à ses défauts et on doit passer au-dessus pour notre bien-être et celui de notre société. C’est bénéfique, ton objectif c’est le tien, il est à toi. Le fait de regarder d’où l’on vient, le fait d’avoir tout créé ; Un bout de chemin, une communauté, … Et step by step on franchit des étapes qui nous rendent fière. Et ça apporte beaucoup. »
Si vous aviez un conseil à donner à des personnes, de tout âge, qui souhaitent se lancer ?
« Il faut savoir qu’être indépendant, c’est être dans des montagnes russes. C’est lorsque l’on se lance des défis qui dépassent nos objectifs habituels, que l’on se rend compte de certaines de nos qualités jusque-là insoupçonnées. Alors, il y a deux situations. Situation A, vous êtes seul, lorsque vous ferez face à des moments « down », il faudra vous relever par vous-même. La situation B, vous avez la chance d’avoir votre entourage qui vous épaule, et qui vous aide… Peu importe la situation, il faut garder vos objectifs en mémoire, vous rappeler pour quelle raison vous vous êtes lancé, vous accrocher au positif et ne rien lâcher. Dîtes-vous bien que plus l’écart entre les meilleures périodes et les plus compliquées sera creusé, plus vous évoluerez & vous en apprendrez sur vous, sur vos capacités. »
Si vous aviez un mot, ou quelque chose à dire pour une personne en alternance, ou un salarié qui n’ose pas se lancer, quel que soit son âge ?
« Alors. (Rires), déjà ce n’est pas une question d’âge. Il faut toujours aborder ses forces et ses faiblesses avec humilité, pour pouvoir s’adapter. Penser votre projet en plusieurs étapes ; Il y aura d’abord une phase de développement, qui se compose d’une prise de recul, d’une maturation du projet. Ensuite, il y a une phase commerciale, où là, on peut quitter notre job, et se lancer à 100% dans le projet. Je conseille de se lancer à maturation, une fois que tout est précis. De toutes façons, il n’y a rien à perdre. Quels regrets, pouvez-vous avoir ? Vous avez essayé ! On apprend de tout, et encore plus de ces échecs. Se lancer, c’est avancer dans son développement personnel, c’est que du bonus. Du gain. Il n’y a jamais que de bons moments. Le fait de se développer va nous apporter, pas l’inverse. Pour mon projet, je me suis dit « si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais » puis je l’ai fait. Alors, lancez-vous ! Il faut juste y croire (et le travailler). Si vous n’y croyez pas vous-même, qui va croire en votre projet ? tant que vous y croyez, foncez. »
Nous savons que vous êtes mariée, trouvez-vous qu’une vie d’entrepreneur est compatible à la vie de famille ?
« Oui, et oui c’est compatible. Je pense surtout que ces situations sont compatibles, si votre partenaire est dans la compréhension. Il faut qu’il comprenne que travailler autant, est une nécessité. Personnellement, mon mari est également entrepreneur. Donc on se comprend, on se suit. Quand on a un projet, c’est notre bébé. Personnellement, j’y pense même sous la douche ! Quand je me pose, si je n’ai pas une série ou une histoire à suivre, dans ma tête ça cogite tout le temps ! La clé, c’est la communication, soutenir l’autre, le comprendre. »
Nous aimerions parler de la femme dans ce monde entrepreneurial. Que pensez-vous de la relation du couple inspirant qu’est le couple Obama. Michelle et Barack Obama sont connu aussi pour leur relation, sur les réseaux leur couple inspire. Que pensez-vous de ce soutien et de cette élévation mutuelle ?
« C’est un plus, c’est vrai. Mais, une femme célibataire peut aussi bien s’en sortir seule ! Et on ne sait pas de quoi est fait le futur. On peut se retrouver seule du jour au lendemain, et je refuse de croire que le succès de votre boîte dépendra uniquement de cela pour moi, c’est un soutien supplémentaire, une force mais pas une nécessité. CROYEZ EN VOUS, c’est ce qui fera que ça marchera. C’est ce qui vous donnera le plaisir d’entreprendre. »
Être indépendant c’est être seul, face à soi-même vous nous l’avez dit. Est-ce facile ?
« C’est une perpétuelle remise en question. Comme je l’ai dit précédemment, être indépendant, c’est savoir s’adapter. Il faut prendre et écouter les signaux qui vous entourent, et faire la part des choses. C’est en s’adaptant et en modifiant son projet qu’il devient meilleur. »
On peut donc affirmer qu’être auto-entrepreneur est fondamentalement lié à la remise en question ?
« C’est clair ! Ne confondez pas la remise en question, et le doute. C’est totalement différent. Malgré que la base du projet, les fondations, les idées & stratégies ce soit vous, vous ne contrôlez pas les évènements extérieurs : un fournisseur qui fait faillite, un changement de canal de vente ou comme c’est le cas aujourd’hui, une pandémie mondiale… Évoluer et modifier ses plans pour arriver à votre objectif, ce n’est pas un échec. C’est ça, l’entrepreneuriat ! Quand la boite s’agrandit, c’est en acceptant que d’autres personnes mettent leurs pierres à l’édifice, que l’entreprise s’adapte et évolue ! C’est important de s’inspirer des gens autour de soi. »
” Si on veut obtenir quelque chose que l’on a jamais eu,
il faut tenter quelque chose que l’on n’a jamais fait ! “
Que conseillerez-vous à un jeune alternant ou à un salarié, qui souhaiterait soumettre ces idées à ses supérieurs, mais qui n’ose pas ?
« N’ayez pas peur ou honte, soumettre ses idées, c’est aussi montrer de quoi vous êtes capable. Et même si votre idée n’est pas encore aboutie, elle peut toujours être améliorée autour d’un bon brainstorming ! Il existe aussi des personnes plus fermées aux propositions… Vous avez tenté mais cela n’a pas fonctionné ? Réessayez demain. Et encore après-demain. Si vous n’obtenez pas plus d’écoute, allez faire entendre votre voix ailleurs, toujours avec humilité. Au bon moment, vous trouverez une oreille attentive. »
Le mot de la fin pour nos lecteurs KM ?
« Croyez en vous, FONCEZ, ce n’est jamais le mauvais moment ou une perte de temps. Je finirai sur cette citation menant à la réflexion « Si on veut obtenir quelque chose que l’on n’a jamais eu, il faut tenter quelque chose que l’on n’a jamais fait ! » »
KM News a été enchanté d’interviewer Jennifer Vial. Cette interview plus qu’inspirante, ne peut que vous conforter dans l’idée de vous lancer.
L’esprit entrepreneurial se cultive et est un parcours semé de challenges. KM News a été ravi de vous partager ce moment fort et source d’inspiration. À très vite pour une nouvelle interview.
Camille Tournier, Founder KM News @kmagencyinfluence.
Comptoir de la Tribu, www.comptoir2latribu.com #comptoirdelatribu
